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 Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue

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Kyoshiro Mibu

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MessageSujet: Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue    Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue   EmptyLun 6 Juil - 12:28

Ce matin la Kyoshiro c’était levé de bonne heure. Après une longue douche chaude il s’installa dans son canapé en face d’une grande tasse de café encore fumant. Sortant de sa poche une cigarette son regard était perdu dans le vague. Le jeune shinobi semblait soucieux. Il avait encore cauchemardé toute la nuit et s’était réveillé en sursaut couvert de sueur. Ces derniers temps les cauchemars étaient de plus en plus fréquents et il n’arrivait que trop peux à les réprimer. Seulement voilà cela faisait maintenant un an et demi que le clan s’était installé a Kumo et pourtant Kyoshiro ne s’était toujours pas lié réellement à qui que ce soit. C’est à ce point-là qu’il réfléchissait, pesant le pour et le contre, retournant la situation dans tous les sens possibles et inimaginables. C’est alors qu’il ressenti une brulure entre ses doigts. Après avoir grimacé, lâché sa clope, fait un bond hors de son canapé et l’avoir violement roué de coup avec sa tasse à café, il se rendit compte qu’il n’avait non seulement pas encore touché à son café mais qu’en plus l’intégralité de son salon était couvert de ce liquide noirâtre qui se nettoie si bien. Pour couronné le tout son canapé arborait désormais un trou gros comme une pièce de deux ryos. Alors Kyoshiro baissa la tête et laissa échapper un soupir. Aussi avant de détruire complètement son appartement le jeune homme sortit.

L’air était frais dans les rues de Kumo, l’activité n’avait pas encore repris mais déjà des ouvriers se rendaient sur leurs lieux de travail. Kyoshiro se balada quelques minutes avant d’atterrir comme par enchantement sur le terrain d’entrainement. Celui-ci était encore désert mais portait les stigmates des nombreux entrainements qui avaient eu lieu en son sein. Le shinobi esquissa un sourire avant d’aller s’installer dans un coin, s’asseyant en tailleur il ferma les yeux et commença à malaxer son chakra tout en méditant.
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Benzaiten

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MessageSujet: Re: Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue    Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue   EmptyLun 6 Juil - 14:49

« – Et donc, je suis passé chez toi et ta propriétaire à dit que tu ne vivais plus là. Je peux savoir ce que ça veux dire ? »

Il fallut un peu plus de vingts secondes pour que la concernée réalise que la conversation était entièrement tournée vers elle. Benzaiten n'avait rien à cacher à personne concernant sa vie personnelle. Tout du moins elle avait admit que ça aurait été un manque total d'honnêteté vis- à-vis des gens dont elle violait constamment la vie privée. Aussi aurait-elle dût – très certainement – répondre immédiatement et en toute franchise à sa locutrice. Mais elle ne le fit pas. Dans un premier temps, elle se contenta d'ignorer la question et finalement toute la conversation.

S'il y avait une chose qu'il fallait absolument savoir avec Benzaiten , c'était qu'elle n'écoutait jamais – ou peu s'en fallait – ce qu'on lui disait. Elle ne retenait des conversations que les questions et les réponses qui lui convenaient et construisait ainsi un tout autre dialogue que celui qui était en cours. De cette façon il n'était pas rare de recevoir « J'aime la tarte à la cannelle » en réponse à la question « Tu crois que Mabuchi va bientôt rentrer de mission ? »

C'était en partie pour cette raison qu'elle ne fréquentait pas beaucoup de femmes. Pas à cause de Mabuchi – et encore que – mais à cause du fait qu'elle était si loin du monde de ces dernières qu'elle avait parfois du mal à communiquer avec elles. Pour commencer, vivant dans un univers presque exclusivement masculin Benzaiten avait fini par considérer que les femmes étaient des choses faibles et fragiles et qu'elles pouvaient se briser trop facilement. La seconde chose qui mettait une barrière entre elle et les autres femmes du village, c'était le regard que ces dernières posaient sur les hommes de l'entourage direct de la shinobi.

C'était pour cette raison qu'elle regardait d'un œil aussi morne Oriki Otohime, 20 ans, sa première sœur cadette. Otohime était une jolie fille, ses cheveux noirs et lisse encadraient un visage clair aux yeux verts et sa peau parfaite n'avait jamais été entachée par les affres des combats. La vie civile lui allait bien. Elle était assise sur un banc en centre ville alors que son aînée, elle, négligemment assise parterre fumait son kiseru depuis ce qui semblait être une éternité, d'un air un peu perdu. Avec ses cheveux hirsute, ces sceaux tatoués sur la peau et ses nombreuses cicatrices, Benten se dressait comme un opposé total de sa propre sœur. Si loin de toute forme de distinction que ce soit.

« – Ouais, c'normal. J'ai pas payé le loyer depuis trois mois alors j'me suis fait virer. »
« – Ou vis-tu alors ? Pourquoi tu n'es pas rentrée à la maison si c'était le cas ? Papa et Maman demande toujours de tes nouvelles, t'aurais pu venir chez moi. J'héberge Uzume depuis qu'elle s'est disputée avec Papa.. »

La plus âgée redressa vivement la tête l'air mi-courroucé, mi-las. Uzume avait presque dix-huit ans mais elle était celle de ses quatre sœurs avec laquelle Benten s'entendait le moins. Elle avait été élevée comme une enfant chérie, une petite princesse et ses parents lui avaient toujours passé le moindre petit caprice. Elle n'avait jamais connu que paix et douceur. Elle était d'une monstrueuse arrogance que l'aînée ne souffrait pas.

« – T'occupes. J'vis par-ci par là. » elle répondit brièvement. « – Quand à Uzume tu rendrais service à tout le monde en foutant cette prétentieuse à la porte. »
« – Tu es injuste avec elle ! »

Benzaiten se leva, jeta la cendre de sa pipe sur le sol et l'écrasa du bout du pied en s'étirant comme un chat avant de poser ses yeux sur ceux de sa sœur.

« – Je ne crois pas non. Cette peste à besoin d'apprendre à vivre. Elle oublie trop facilement grâce à qui elle à pu étudier les arts. C'est parce que quand j'avais treize ans moi, je suis parti faire la guerre. Et si elle crois que je l'ai choisis elle se plante. putain de garce. »
« – Ou vas tu ? »

Chisame avait sourit. Avant de répondre qu'elle allait à la taverne. Elle ne releva pas la réflexion de sa sœur qui disait que si elle avait de l'argent pour boire elle ferai aussi bien de payer son loyer. Benten n'avait jamais eu besoin d'une maison pour être heureuse. Elle n'aspirait pas au même bonheur que les autres. Pour elle le bonheur c'était simplement d'avoir à boire et à manger, le reste , le matériel n'était qu'un facteur totalement aléatoire qu'on pouvait perdre si facilement qu'y accorder quelque intérêt était forcément une mauvaise chose.

D'une certaine façon, on pouvait dire que la femme était partout chez elle. Dans les arbres, sur les bancs ou même chez les autres. Surtout chez les autres. Quelque part elle était devenu un genre de monument culturel vivant du village caché de la foudre et sa présence bien que parfois envahissante était un élément familier et rassurant pour la plupart des habitants. Elle avait cette douceur un peu maladroite, cette drôle de gentillesse et cette façon farouche de tenir à sa façon à chaque personne qui entrait dans son champs de vision. Il était facile de se prendre d'affection pour elle.

Elle entra sans une once d'élégance dans la taverne saluant d'une voix forte l'assemblée avant de se laisser tomber sur une chaise en bois avec une grâce qui n'appartenait qu'à elle. Personne ne semblait surpris de la voir se pointer à une heure aussi matinale et certainement pas pour profiter du thé immonde que proposait l'établissement. Presque aussitôt une bouteille de sake se matérialisa avec sa coupelle. Elle remercia la serveuse avec un sourire lumineux comme jamais avant de se servir son premier verre. Certains disaient qu'elle buvait pour effacer les horreurs qu'elle avait vues, mais c'était faux. D'ailleurs Benten n'était pas une alcoolique, elle pouvait arrêter de boire quand elle voulait. Seulement elle ne voulait pas. Pourquoi faire ? La vie était simple comme ça et elle aimait que les choses le soient. Pas de complications, pas de discussions interminable sur des sujets qu'elle ne comprenait pas. Juste elle ses clopes, son sake et ses camarades. Elle était comme ça. Par franchement féminine, mais c'était bien. C'était juste bien.

Quand la bouteille fut terminée elle refréna sa propre envie d'en réclamer une nouvelle, et se leva un peu brusquement de son siège. Comme pour se prouver à elle même qu'elle n'était pas alcoolique en fait. Elle abandonna quelques pièces sur la table – sans doutes pas assez mais personne ne s'en offusquerai – et quitta les lieux remplie de cette énergie un peu particulière qui la caractérisée. Elle avait l'impression que cette matinée durais déjà depuis une éternité bien qu'il ne soit que dix heures d'après le cadran solaire de la place. Les rues commençaient à se remplir aussi elle s'esquiva ers les terrains d'entraînement qui ne seraient pas utilisés avant un moment encore. Ce n'était pas un lieu qu'elle fréquentait souvent. Benten ne s’entraînait pas souvent , presque jamais depuis la paix en fait et elle ne s'en portait que mieux et ce peu importait combien les supérieurs insistaient sur le fait que c'était préjudiciable. Pour ce qu'elle en avait à foutre. La guerre était terminée pour elle et jamais elle n'y retournerai. C'était vraiment pas fait pour elle.

Y'avait le vent froid sur ses joues, qui soufflait un peu dans sa chemise d'homme , beaucoup trop large, son bas de pantalon d’entraînement, dégueulassé par la crasse de la taverne, su sol sur lequel elle s 'était assise, l'arbre ou elle avait dormi peut-être …

Et puis il y avait ce type, assis en tailleurs dans le coin qu'elle préférai, tellement centré sur lui même et ce qu'il était en train de faire qu'elle resta un moment perplexe. Ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait comprendre. Qu'elle voulait comprendre ?

Elle s’accroupit seulement en face de lui , les yeux plissés de curiosité , avec cette envie complètement stupide de le faire bouger, d'altérer cet état de stase absolument ridicule à ses yeux. Cette envie un peu spéciale de le secouer et de lui dire que la paix était la maintenant et qu'il n'avait pas besoin de faire autant d'effort. Elle posa un indexe sur son front. C'était sa manière à elle d'envahir son intimité à lui. Son espace vital.

« – Touché, c'est toi qui est. »

Sa voix un peu grave pour une femme raisonna dans l'air ambiant et pendant quelques micro secondes elle se senti comme la reine du monde.
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Kyoshiro Mibu

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MessageSujet: Re: Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue    Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue   EmptyLun 6 Juil - 18:59

« – Touché, c'est toi qui est. »

Ces mots raisonnaient dans sa tête sans qu’il ne puisse réellement les comprendre. Quels en était leurs signification, était-ce une menace, une insulte ou au contraire un contraire un compliment. C’est dans cet état d’interrogation qu’il se rendit compte que, ce qui semblait difficilement être une femme au vue de sa voix, avait un doigt posé sur son front. Restant silencieux le jeune homme ouvrit les yeux. A quelques centimètres de lui se trouvait une jeune femme aux cheveux rouge le regard malicieux bien que tout de même un peu vitreux. Son doux parfum mélangeait de subtiles nuances de saké, tabac et sueur. Son regard charbon fut en premier lieu attiré par le décolleté de la demoiselle, puis plus celui-ci remontait plus son expression semblait se fermer. Fixant la jeune femme longuement dans les yeux il dit d’un ton sec.

« Mais t’es qui toi !? »

Les mots claquèrent dans le calme du terrain d’entrainement. Une faible brise fit se lever quelques petit amas de poussière de roche autour d’eux. L’instant semblait comme figé, il ne savait pas pourquoi mais à ce moment précis il sue que cette femme allait être spécial pour lui. Elle ne semblait pas méchante bien que son corps était très largement marqué par la guerre Kyoshiro ne se sentait aucunement en danger. Il attrapa doucement le doigt de la jeune femme, entre son pouce et son index le décalant de quelques millimètres de son front, avant de se relever. Croisant les bras il se tenait la face a Benzaiten la scrutant, l’analysant, Cherchant ou il aurait bien pu la croiser. Après quelques secondes de réflexion il était sure de ne jamais l’avoir croisé. De toute façon qu’es ce qu’une femme sentant le saké à 10h du matin pourrait bien lui apporter.

« C’est quoi ces co******* de c’est toi qui est ? On ne se connait pas et toi tu m’insultes ? »

N’aimant que trop peut les provocations, Kyoshiro commençait à s’énerver tout seul. Son comportement corporel avait subitement changé, lui qui, il y a quelques secondes, semblait pareil à une petite lanterne, ressemblait désormais à un feu de Bengale. Ses muscles se génèrent, sa pupille se dilatait petit à petit, ses poings se fermèrent et sa mâchoire se souda. Certes Kyoshiro était impulsif et excessif mais pourquoi réagissait il si vivement face a cette jeune fille. En un éclair la réponse surgit de nulle part. Aussi ridicule que cela puisse paraître son odeur de tabac avait rappelé au jeune homme son désagrément matinal. Aussi se rendant compte de son comportement le shinobi sortit un paquet de Marlbkumo. Tirant une cigarette de celui-ci il envoya ensuite le paquet à la jeune femme. Il alluma sa clope et tira dessus, tout semblait être redevenu normal chez lui. Il soupira avant de reposer son regard sur la jeune femme. D’une voix calme et monocorde il s’adressa à elle.

« J’aime beaucoup le café… »
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Benzaiten

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MessageSujet: Re: Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue    Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue   EmptyJeu 9 Juil - 14:32

Un sourire de chat qui à attrapé une souris s'afficha sur son visage quand elle intercepta le regard qu'il avait porté sur son buste opulent. Elle avait eu beaucoup de mal dans sa jeunesse à accepter cette poitrine indéniablement féminine, sans doutes parce qu'elle avait été élevée comme un homme et qu'elle n'avait jamais appris à respecter son corps comme une femme respecte habituellement le sien. Alors elle avait passé quelques années à tenter maladroitement – et sans succès de la dissimuler avant d'admettre que ce n'était pas possible et d'abandonner l'opération. De toutes façon c'était emmerdant et c'était une sacrée perte de temps. Plus tardivement elle avait découvert l'attrait que sa poitrine pouvait avoir chez les membres du sexe opposé et avait commencé à jouer de l'avantage qu'elle lui donnait en mission. Elle avait des qualités que les hommes ne possédaient pas , autant s'en servir.

Ce sourire complètement et parfaitement insolant resta marqué sur ses lèvres alors qu'elle s'asseyait en tailleurs pour être plus confortablement installée. L'air de rien elle tenait un minimum au confort de son saint postérieur. Elle plissa le nez et remonta négligemment les manches de sa chemise un peu rêche et sale sur ses avant bras.

« – Benzaiten, Benten , Ben-catastrophes pour te servir, chéri. » elle marqua le sobriquet avec une ironie croissante et profondément amusée.

En fait ses parents avaient peut-être fait la seule chose de sensée de leur vie en lui donnant son prénom. La déesse de l'opulence et du bonheur. Si elle n'était pas douée pour les lettres et les arts, Benten était une femme riche de ses expérience et une femme qui portait le bonheur merveilleusement bien. Quand à sa stature de femme grande – plus d'un mètre soixante dix – et dotée de quelques kilos en trop elle avait tout d'une déesse de l’opulence. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, elle se savait scandaleusement attirante pour la plus part des gens. Elle avait un beau visage et si elle étai couverte de cales , de crasse et de cicatrices elle restait tout de même une très belle femme.

Il avait écarté sa main de son visage et s'était relevé pour la scruter avec une attention qui la laissa bassement inexpressive. Après tout la jeune femme ne possédait pas la moindre once de pudeur et elle se moquait bien qu'on la dévisage. Elle se moquait de pas mal de choses en vérités. En même temps elle pensait qu'elle en aurait rapidement fini avec la vie si elle avait du tenir compte des avis de tout un chacun sur la manière qu'elle avait de mener la sienne. Un peu comme ses sœurs en fait. Il s'égosillait à propos d'insultes et autres balivernes dans le genre la laissant dans une béate et agressive incompréhension.

« – Et je ne sais pas de quel pays de péquenauds arriérés tu viens pour déduire que jouer à chat est une insulte. J'apprécie moyennement les agressions matinales et j'ai vraiment l'poing qui m'démange dernièrement alors tu d'vrais descendre d'un étage, mon chou. »

Son ton était devenu autrement plus dur et il était arrivé un de ces rares moments ou elle possédait encore – le temps d'un éclat – ce panache lumineux qu'avait été le siens du temps ou elle était une légende de la guerre entre clan. De ce temps ou elle était encore quelqu'un , quelqu'un qui se souciait des autres, quelqu'un qui voulait faire son travail et pas une femme , une ruine d'elle même qui ne se levait que pour être ivre du soir au matin.

En attendant Monsieur-péquenaud-frustré-de-la-semaine semblait en proie un profond conflit intérieur et le régla de la manière la plus honorable qui soit , la seule en fait qui aurait pu faire redescendre la violente envie qu'avait Benzaiten de lui écraser son poing dans la figure pour le ramener sur terre. Il sorti une cigarette et lui envoya son paquet. Elle les lui retourna aussi rapidement et par la même voie, tirant de ses cheveux son Kiseru vide qui lui avait servit d'épingle à chignon. Elle sorti le tabac de sa poche et fourra la pipe. Le vent balaya avec rage ses longs cheveux roux, poisseux de poussière et sans doutes encore un peu du sang de sa dernière mission en date. Elle envisagea rapidement la possibilité de faire un saut aux bains publiques plus tard.

La réflexion de son locuteur face au café en revanche la laissa un moment songeuse. Benten n'avait pas pour habitude de réfléchir, ou le faisait toujours trop tard quand il fallait réparer les pots cassés. Avec plus ou moins de succès d'ailleurs.

« – J'ai horreur du café ça gâché beaucoup le goût du saké matinal.Et toi-donc l'illuminé t'es qui ? »

Elle s'empêcha de penser à quel point sa dernière phrase pouvait être insultante ou encore à la manière dont elle passait pour alcoolique. De toutes façon elle avait jamais compris cette histoire de tact et de politiquement correct.
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Kyoshiro Mibu

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MessageSujet: Re: Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue    Une rencontre aussi inattendu qu’incongrue   EmptyJeu 9 Juil - 21:20

« Benzaiten »

Ce nom, cette couleur de cheveux, cette attitude singulière ainsi que ce kiseru pourquoi tous ces éléments semblaient parler au shinobi ? Pourquoi n’arrivait il pas à se concentrer ? Pourquoi son regard ne pouvait il se détacher de cette jeune femme ? Pourquoi, alors que son attitude était totalement irrespectueuse, Kyoshiro ne ressentait aucune animosité envers elle ? Pourquoi cette clocharde crasseuse, odorante et scarifié était-elle en train de faire mentalement défaillir le jeune homme ? Qu’avait-elle de spécial ?

Restant perplexe face à ce sentiment il n’écoutait guère les mots que prononçait son interlocutrice seul trois de ceux-ci parvinrent à le sortir de cet état second. « Chéri » et « mon chou » c’était la première fois que quelqu’un employait ses thermes à son égard. Kyoshiro plissa les yeux se sentant quelques peut rougir. Alors la jeune femme se détacha les cheveux, allumant quelques instants plus tard son kiseru. C’est à travers la fumée blanche qui en résultat qu’il les aperçues, elles n’étaient pas flagrante ni nombreuse, mais elles étaient belle et bien là caché dans ses cheveux. Le shinobi fit rapidement le lien. Sa première impression n’était pas due au saké ou encore au tabac mais bien a l’odeur de sang et de mort qui s’échappait de cette femme.

« Une veuve noire… » Murmura-t-il dans un souffle.

Kyoshiro eut un petit rictus qui s’effaça bien vite quand la jeune femme l’insulta ouvertement.

« – J'ai horreur du café ça gâche beaucoup le goût du saké matinal. Et toi-donc l'illuminé t'es qui ? »

« Tu ne vivras pas assez longtemps pour le savoir…. »

Le shinobi, en répondant avait enchainé quelques moudra, la provocation de la jeune femme n’allait pas rester impuni. Bien décider à en découdre il fut cependant sauvagement stopper dans sa lancé quand il remarqua qu’à l’entrée du terrain d’entrainement commençait à arriver une flopée de gamin. Avortant lui-même son offensive, son corps se crispa et il chuta en arrière avec une grâce et une élégance digne d’un catcheur en tutu. C’est ainsi qu’ils furent tout deux remarqué par la colonie de schtroumf qui s’éllanca vers eux en criant :

« Kyoshirooooo !!!!! »

En très peu de temps le jeune homme fut entouré d’une dizaine de « petit être fragile » comme il aimait les appeler. Tous posaient des questions sans lui laisser la chance de pouvoir y répondre. Le brouhaha se faisait de plus en plus intense jusqu’au moment où Kyoshiro explosa.

« Hoo les nains ! Ce n’est pas bientôt fini ce bordel !? En rang et plus vite que ça ! »

Se relevant lentement, il tapota ses vêtements pour enlever les taches de terre qu’il s’était fait en tombant. Les enfants quant à eux se pressèrent dans un chaos identique à une réunion annuel des lapins crétins sous exta. Quand le calme fut revenu L’apprentis professeur reprit la parole.

« Qu’es ce qu’on dit quand on rencontre quelqu’un pour la première fois ? »

« Bonjour madame !!!! » répondirent en cœur les enfants.

Kyoshiro se tourna vers Benzaiten il avait l’air étrangement heureux même si aucun sourire n’était présent sur son visage mais ses yeux semblait être animé par une certaine flamme.
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